Apparition

Inspired by Guy de Maupassant Novella "Apparition" (1883)
Originally made for a lottery on fb (link to come).
Now entering The Literature Character Portrait Contest hosted by projecteducate 

Rough translation of the quote below :

But, after a minute, another faint movement, made a peculiar chill run across my skin. It was so dumb to be moved, even a little, that I did not want to turn around, feeling shamed by myself. I had then dicovered the second pack of letters I needed; and found the third one, when a big and heavy sigh, against my shoulder, made me jump like a madman two meters away. In my rush, I had turned around, hand at my sword's hold, and yes, if I handn't felt it at my side, I would have run away like a coward.
A tall, white dressed woman was looking at me, standing behind the chair where I sat seconds earlier.
Such a strong shake ran through my limbs that I almost fell down! Oh! no one can understand, unless they felt them too, those fearsome and stupid terrors. The soul melts; one doesn't feel their haert anymore, the whole body softens like a sponge, as if all our inside were crumbling down.

Réalisé pour une loterie organisée sur facebook sur le thème "Fantastique". Et quoi de plus fantastique qu'une nouvelle de Maupassant?

Mais, au bout d'une minute, un autre mouvement, presque indistinct, me fit passer sur la peau un singulier petit frisson désagréable. C'était tellement bête d'être ému, même à peine, que je ne voulus pas me retourner, par pudeur pour moi-même. Je venais alors de découvrir la seconde des liasses qu'il me fallait ; et je trouvais justement la troisième, quand un grand et pénible soupir, poussé contre mon épaule, me fit faire un bond de fou à deux mètres de là. Dans mon élan je m'étais retourné, la main sur la poignée de mon sabre, et certes, si je ne l'avais pas senti à mon côté, je me serais enfui comme un lâche. 
    Une grande femme vêtue de blanc me regardait, debout derrière le fauteuil où j'étais assis une seconde plus tôt. 
    Une telle secousse me courut dans les membres que je faillis m'abattre à la renverse ! Oh ! personne ne peut comprendre, à moins de les avoir ressenties, ces épouvantables et stupides terreurs. L'âme se fond ; on ne sent plus son coeur ; le corps entier devient mou comme une éponge, on dirait que tout l'intérieur de nous s'écroule.